Peau Pâle

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(Oui, le titre est un jeu de mot sans intérêt. Oui, c’est nul. Oui, j’aurais pu m’en passer. Oui, je ne le referai plus…)

On n’a jamais été plus proche de la saison estivale depuis les mois d’octobre-novembre. Les premiers rayons du soleil apparaissent, les températures s’amusent à avoir des moyennes saisonnières parfois un peu plus hautes que la normale, les plages commencent à se parer de leurs atours d’été… C’est le moment où l’on se rend compte que la nature est cette foutue pétasse qui est loin de nous rendre tous égaux de corps et d’esprit – en l’occurrence, surtout de corps – et que le seul moyen que l’on aurait pour s’en sortir serait de faire une analyse de notre séquence ADN pour trouver les gènes qui crougnent et chercher un traitement pouvant pallier la déficience qui ne nous contraint pas à faire un régime à base de petits pots de bébé et de jus d’herbe à chat. Ou un truc dans le genre.

Mais s’il n’y avait que la question du poids, il y a aussi celle de la couleur de peau. Et Marine Le Pen ne contredira pas les propos qui suivent, elle qui est blanche comme un cul – et aussi conne comme ses pieds et dilatée comme son ventre -. Car avoir la peau claire, c’est, avec les moustiques, les gosses qui font pipi dans l’eau, les relous qui écoutent bien fort Black M sur leur portable, une des plaies de l’été. Pour preuve :

  • Alors que la plupart des gens sont préoccupés par leur budget loisirs en vacances, ce qui inquiète les peaux claires, est de savoir si elles auront assez d’économie pour s’acheter suffisamment de crème solaire indice 50+. Pour une semaine.
  • On passe entre 30 min et une heure à s’enduire le corps de crème avant d’affronter les rayons du soleil… Et au final, peu importe le temps passé à se tartiner, on finit toujours cramé à un endroit du corps que l’on ignorait jusqu’alors (petite zone au dessus de l’élastique du bikini, arrière de l’aisselle, espace entre le moyen doigt de pieds et orteil d’à-côté,…).
  • Et quand malheureusement, on oublie sa crème et qu’un ami nous tend la sienne SPF 12, on a comme des envies de LOL ou de MDR voire de PTDR. En bref, on devient pathétique vocabulairement parlant.
  • Evidemment, on évite de prendre un maillot de bain blanc. On a trop peur de ressembler à un Ficello. Vraiment de la saloperie ce fromage fait à base de lait en plastique.
  • D’ailleurs, alors que tous nos amis évitent les maillots de bain avec des tas de découpes qui pourraient porter préjudice à leur bronzage intégral, nous, c’est le contraire. Plus y’a du tissu, moins on crame, plus on aime. OK, on ressemble peut-être à une momie en rôti, mais c’est comme ça qu’on se sent bien.
  • Il est possible qu’à un moment où l’autre d’une séance sur la plage, on commence à sentir l’œuf au plat ou le bacon qui auraient été oubliés dans la poêle. L’avantage, c’est que cela peut attirer les mecs.

C’est pourquoi, on ne se moque plus des japonais qui se trimballent avec un parapluie alors qu’il fait un magnifique soleil. Au contraire, on trouve cette idée brillante.

Voilà, c’était un billet ultra-féminin, beauté, mode, parfaitement inutile, un peu con-con, j-avais-rien-de-plus-intelligent-à-écrire-que-cette-bouse… Vous pouvez mettre tous les adjectifs péjoratifs qui vous feront plaisir pour compléter la phrase précédente. Je m’en fous, je ne suis pas concernée. Je fais partie de ces foutues connasses que cette pute de Nature a pourvu de cheveux blonds et d’une peau mate (en plus de n’avoir absolument aucun problème de poids). Bisous quand même.